Mon voeu le plus cher, c'est que toutes les mamans qui ont des petits garçons en fassent des hommes, des gens qui assument, ne trichent pas, ne mentent pas.
Mesdames, vous êtes doublement responsables de ce que vos garçons ont dans le slip. Oui, rien que ça. Enfin pour la taille, il y a de fortes chances qu'en cas de désaccord, il s'en prenne plutôt à son père.
Quand vous avez le malheur de rencontrer un être qui a été mal élevé par sa maman, dans l'ordre, il:
1. vous demande en mariage au bout de 6 mois, puis en fait non
-> réaction appropriée: fuir *
2. disparaît, piuoooof, comme ça, un jour (vidage secret de l'appartement en règle)
-> réaction appropriée: hurler, pleurer, dépresionner, puis le marabouter sur 54 générations *
3. fait le mort (ou plutôt ici, l'autruche: et si je reste caché peut-être que ça fera moins mal?)
-> réaction appropriée: le marabouter sur 654 générations *
4. ré-apparaît. Il faut le comprendre: vous êtes tellement parfaite et il vous aime tant que vous lui manquez... // satisfaction personnelle: il souffre alors que vous, vous allez un petit peu mieux // Alors vous lui accorder le pardon, la compréhension, et une oreille attentive pour qu'il s'épenche sur sa pseudo "dépression"
-> réaction appropriée: le laisser gérer avec ses si chers amis qui l'ont aidé à piller votre appartement *
5. vous suce de l'énergie (il est en dépression, il a besoin de vous, il est parti mais il vous aime, il veut du temps, il se sent comme dans cette chanson, toi seule me comprend et bla bla bla (de merde))
-> réaction appropriée: fuir, hurler, pleurer, dépresionner, puis le marabouter sur 54 générations, le marabouter sur 654 générations, et le laisser gérer avec ses si chers amis qui l'ont aidé à piller votre appartement *
L'enfoirage affectif est facilement repérable: l'EA (l'Enfoiré Affectif) vous mettra bien mis à terre, piétinée, laissée pour morte, puis dès que vous relèverez la tête, dès que vous irez un tout petit mieux, il refera surface en utilisant les cordes disponibles. Ici, ça ne sera pas la confiance, ça, c'est mort, ça ne sera pas l'amour, ça, c'est mort aussi (on essaie de s'en convaincre, merci de ne pas relever). Mais il essaiera de récupérer les deux en grattant par exemple sur votre gentillesse.
C'est là où l'EA a fait son erreur. Faut dire que c'est un modèle assez récent, je pense qu'il rode son rôle encore.... Parce que jouer avec la gentillesse de quelqu'un qu'on a brisé, hou la la, ça transformerait une bonne-soeur-t'as-qu'à-tendre-l'autre-joue en version féminine de Hulk. Enfin moi, c'est ce que ça me fait, quelqu'un qui use de ma gentillesse. Point trop n'en faut (oui, je sais, au point n°2, c'était déjà bien trop)(bref).
Au 24ème sms disant à quel point il est malheureux, il vous aime, il veut rester dans son mal-être, il vous a fait annuler votre soirée pour rester disponible pour lui parce qu'il avait besoin de vous mais que finalement il a mieux à faire, là, c'est maintenant, RIGHT NOW, qu'on place le "FUCK YOU", ou autre variable, qu'on aurait du sortir il y a ...... loooooooongtemps ....
Et vous savez quoi, bizarrement, c'est comme ça qu'on achève un EA pas trop sûr de son coup. Parce qu'il faut pas croire que les gens gentils sont cons. Enfin je parle pour moi. C'était confortable, non, une épaule pour pleurer (devant les copains, ça la fout mal...), des réponses rassurantes, du soutien quand ça ne va pas bien? Oui, j'ai consolé celui qui a disparu du jour au lendemain de chez nous, et je serais sûrement réincarnée en Angelina Jolie pour ça!
Mais là, comme quelqu'un qui aurait décidé un dimanche soir de vider un appartement sans prendre le soin de même laisser un post-it, et surtout sans prendre le soin d'y réfléchir à deux fois, BIM, je m'auto-volatilise à mon tour et cesse toute forme de communication avec ce suceur de positivité. Allez, salut.
Pour sa défense, parce que ma prof de je-ne-sais-plus-quoi m'a appris qu'il fallait toujours se mettre dans les 2 camps (ça, et le fameux Less is More, valable dans tout et pour tout)(ici aussi tiens, c'est fou!), l'EA a été élevé comme ça: au chantage affectif, à la remise en question de l'amour pour un oui ou pour un non, aucune générosité des échanges, zéro partage, à grand renfort de lâcheté et autres joyeusetés parentales.
Attention, ici l'auteure a les preuves de ce qu'elle affirme, et c'est donc dans ce cas précis scientifiquement prouvé: c'est souvent dû au manque de courage, mais on reproduit parfois des schémas (mais ça n'en fait pas moins un connard, nous sommes bien d'accord).
Alors les mamans, là,
on se donne s'il vous plaît la peine d'élever son petit garçon comme un prince.
Qui un jour traitera les femmes comme des princesses (respect, honnêteté, tout ça).
* Evidemment, et sinon ça ne serait pas drôle, l'auteure s'est bien gardée de réagir bien à propos.
Mais à se relire, l'auteure trouve qu'elle a drôlement repris du poil de la bête. Même si parfois elle pleure le soir dans son lit... Mais si Rome s'était fait en un jour, ça se saurait, non?