On le fait dans le but de changer, de s'améliorer même, mais pour se sortir d'un état inconfortable?
Alors je me demande si une introspection provoquée par une tierce personne est valable. C'est une réelle introspection, ou la seule façon de se sauver soi-même d'une situation douloureuse?
Je suis claire, ou pas? En gros, si on ne choisit pas, le résultat compte t'il quand même? Est-ce que cette remise en question forcée en est réellement une.... est-ce qu'on y trouve les bonnes réponses alors qu'on est poussé dans nos retranchements?
Je me regarde et je mets le doigt sur des zones d'ombres éprouvantes, bien enfouies. Je vois que j'oscille régulièrement vers mon côté en peine, le moi "dépressif". Je le trouve confortable, rassurant, ça me sécurise de me retrouver dans cette zone de no man's land que moi seule connaît. Mon petit chez moi où j'aime me mettre en boule.
Je comprends aussi que je cache tout ça et que je montre un moi "combatif" mais souriant, qui me rend inaccessible, difficilement approchable, pour surtout bien cacher tous ces espaces qui n'appartiennent qu'à moi.
Je me rends compte de choses qui me font de la peine, je vois que j'ai tellement peur d'être mal aimée ou abandonnée que j'accepte des situations absurdes, des manque de respect probants, et que mon côté combatif lutte contre ça. Alors je peux maintenant comprendre que je suis difficilement cernable....
Je vois que je mets beaucoup d'énergie à lutter contre ma part sombre. Je ne me laisse pas facilement faire, et ces montagnes russes sont épuisantes: s'ouvrir à la vie et aux autres quand la vie est de son côté, et se refermer hermétiquement quand rien ne va. J'ai vu que j'ai dernièrement inversé cette tendance, sans y faire attention, sûrement par égoïsme, parce que j'avais seulement besoin d'aide et d'écoute. Mais je vois que cet état d'inconstance permanente de sentiments n'est pas un état normal
J'ai appris à faire avec ces faiblesses, par facilité, et il faut maintenant que cela cesse.
Parce que je vois aussi des choses que j'aime beaucoup, et que rien ni personne ne pourront ébranlés. La certitude qu'une vérité, même mauvaise, est mieux à dire. L'envie de faire toujours plus pour les gens que j'aime. L'intransigeance envers moi-même qui me guide vers le mieux.
J'ai découvert aussi que je pouvais être moins rigide, que je pouvais pardonner, et que ça faisait beaucoup de bien.
Je ne connais pas la sérénité, mais j'y aspire. Je suis prête à me mettre en danger, à ouvrir mes zones d'ombre, à ne plus cacher ces malaises uniquement parce que moi, je les juge médiocres.
Je veux affronter: ce ne sont plus des marques de faiblesse, ce sont juste des signatures de ce que je suis.
Mon introspection, c'est de détruire les zones de confort que je me suis créées.
Je viens de grandir, malgré moi.
5 commentaires:
Hey !
J'ai lu et relu plusieurs fois ton billet. Dans un premier temps, je l'ai trouvé beau, il faut croire que j'aime ton style d'écriture ; puis je l'ai trouvé bien, ce dont tu nous fait part ici est une bonne chose je trouve.
Je n'ai pas su quoi te répondre dans un premier temps, et dans un second non plus en fait.
Alors je me contenterais de te dire que je trouve que tu sembles avoir bien repris le dessus et que j'espère que tu continue à éclairer les zones d'ombres. :-)
Courage. :-)
La peur de l'abandon est le pire ennemi qu'on peut avoir. J'en sais quelque chose, ça me bouffe toujours, chez moi, dans mon coeur, en famille, en amitié, en amour, au boulot. Bref, on frôle parfois le ridicule.
Mais, depuis que j'ai mis le doigt dessus, j'avance mieux... C'est déjà pas si mal je trouve.
Bisous ma choute (et bon anniversaire quand même, malgré la distance j'ai pensé à toi)
Très intéressant, bien écrit et par conséquente compréhensible !
Je peux t'affirmer une chose, écrire ceci ici est une preuve que tu commences ta guérison, de plus, les termes que tu utilises montrent que tu sais de quoi tu parles, tu as déjà fait pas mal de recherche et tu cernes très bien les soucis que tu as.
La prochaine étape, serait de trouver une personne de "confiance absolue" quelqu'un a qui tu vas pouvoir dire tout ce que tu penses sans que celle-ci ne te juge ou te dise quoi faire, juste quelqu'un qui peut t'écouter ! ta meilleures amies par exemple, n'est pas peur de l'abandon, tu ne seras pas abandonné si c'est vraiment une personne de confiance.
Il faudra lui parler de ta part sombre qui te ronge tout en expliquant le cheminement de très pensé, cela est très important !
Reste donc a trouvé LA PERSONNE idéale, mais je sais que tu as déjà une idée ou ton inconscient en déjà trouvé ... c'est parfois des personnes que nous n'avons pas vues depuis longtemps...
bonne chance dans ta decouverte de toi meme, on pense souvent que c'est compliqué mais c'est souvent plus simple que ce que l'on croit ! fait un effort constant sur le cheminement de tes pensés quand tu en parle...
Sébastien LASSON
Très intéressant, bien écrit et par conséquente compréhensible !
Je peux t'affirmer une chose, écrire ceci ici est une preuve que tu commences ta guérison, de plus, les termes que tu utilises montrent que tu sais de quoi tu parles, tu as déjà fait pas mal de recherche et tu cernes très bien les soucis que tu as.
La prochaine étape, serait de trouver une personne de "confiance absolue" quelqu'un a qui tu vas pouvoir dire tout ce que tu penses sans que celle-ci ne te juge ou te dise quoi faire, juste quelqu'un qui peut t'écouter ! ta meilleures amies par exemple, n'est pas peur de l'abandon, tu ne seras pas abandonné si c'est vraiment une personne de confiance.
Il faudra lui parler de ta part sombre qui te ronge tout en expliquant le cheminement de très pensé, cela est très important !
Reste donc a trouvé LA PERSONNE idéale, mais je sais que tu as déjà une idée ou ton inconscient en déjà trouvé ... c'est parfois des personnes que nous n'avons pas vues depuis longtemps...
bonne chance dans ta decouverte de toi meme, on pense souvent que c'est compliqué mais c'est souvent plus simple que ce que l'on croit ! fait un effort constant sur le cheminement de tes pensés quand tu en parle...
Sébastien LASSON
Moi non plus, je ne sais pas trop quoi dire... Ton billet est bien écrit.
C'est une qualité, même si c'est difficile que de réfléchir sur soi, sur ce qu'on est, sur ce qu'on veut être, ce dont on a besoin...
Cela me rappelle un livre "les autres" d'Alice Ferney : sur le "être, paraître"...
A bientôt
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