Illustration bannière: Arthur de Pins.

mardi 16 février 2010

Une histoire de rose.



Ne pas s'aimer la peau nue, ou du moins de pas avoir l'habitude de cette image là, terne et presque fade.
Se regarder longtemps pour s'imprégner de cette pâleur, et pour mieux l'oublier.
Alors user d'artifices, mais certains jours ne vouloir que le minimum requis.
Le mettre doucement, comme une déclaration de guerre ou d'amour, et se régaler de la transformation.
Prendre conscience certains jours, quand le temps est l'ami, de la chance insolente de pouvoir goûter ce manège.
Voir son oeil se parer de milles pépites, sa joue rebondir, sa bouche s'affirmer et prendre la mesure d'un visage doux devenu rieur.
Avoir la main légère, ou pas.
Penser à lui comme à l'allié qui apportera le premier sourire de la journée, parce que sourire tous les jours devant le résultat.
Se regarder une note de défi dans le regard. Je suis prête.

J'aime le rose aux joues.

5 commentaires:

La mère Minos a dit…

Marrant que tu aies choisi cette photo pour illustrer ton billet il s'avère que c'est à ce moment précis que je me suis endormie devant Inglorious Basterds en le regardant hier soir. J'ai trouvé ce film ennuyeux à mourir, mais tu as su en tirer le meilleur parti ;-).
J'aime beaucoup ce moment d'introspection (et de doute) que l'on a face au miroir avant de se maquiller.

louisesoon a dit…

C'est très joliment dit! J'aime aussi le rose aux joues, même si j'en use de moins en moins, j'avoue!

L'Astuce à l'Oreille a dit…

très sympa cette ôde au maquillage...

La vie (où est le) mode d'emploi (?) a dit…

J'adore les microdétails de la vie, comme le rose aux joues.

Anna a dit…

Moi, j'aime le rose de mon doudou