Lâcher un cri, à cause de cette espèce d'extase qui arrive sans prévenir et très fort.
Ce cri me reconnecte avec le monde.
Mordre, sa main, l'oreiller, le matelas, tout ce qui passe, pour garder corps avec la réalité.
Qu'est ce qui se passe, exactement, là?
Redevenir un animal inattendu, le temps d'un râle, et suffoquer.
Je perds pied, je suis perdue. Où suis-je? je veux comprendre.
Là, en plein vertige, repenser à sa bouche, et la vouloir encore.
Etat d'urgence. J'étais désorientée, elle devient ma boussole.
Ressentir toute la sérénité de cette démence, et ne penser à rien.
Les corps savent. Moi je tâtonne, la pudeur en bandoulière.
Effleurer le sommet de la félicité et tomber aussitôt dans le gouffre de l'apaisement.
Je tombe d'où? J'étais où? Je n'ai rien compris. Je suis revenue.
Vivre. Jouir. Rire.
C'était anormalement irrationnel. Fou.
jeudi 15 juillet 2010
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8 commentaires:
Coquinette va ! ;)
et ça fait tellement de bien!
c'est ce qui s'appelle mettre des mots magnifiques sur une sensation merveilleuse; bravo
Dis donc, c'est cochon par ici
Ma foi tu écris bien ce genre de truc (voila moi je dis machin, truc et bidule quand j'essaie.)
@ Giny: moi mais pas du tout! Non mais alors là, PAS DU TOUT!!!!
@ annick: tu l'as dis!
@ mbangel: meurci. :-)
@ Anna: oui ici c'est la luxure, la décadence et cochoncetés. Mais juste le mardi, sinon je suis fatiguée.
@ Eve G.: ma foi je me suis appliquée hein quand meme! :-)
Il est grand temps que je me trouve un mec... *j'en peux pu !!*
Très joli poème... =)
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