Illustration bannière: Arthur de Pins.

lundi 22 février 2010

Je crois bien que le cul a tué le romantisme.

Et si, et si, les poètes avaient été tué, zigouillé, liquidé par le sexe facile?
Hein?

Et si le sexe facile avait tué, zigouillé, liquidé le désir?

Attend, on parle du vrai désir, et pas seulement d'une envie de culbutage, mais de celui qui donne mal à la peau vraiment: le désir d'un sourire, d'une présence, de douceur, de ses yeux dans les miens et de sourires béats, limite niais.

Et si dorloter ce désir là, le laisser vivre, l'étirer, le cajoler, et ré-apprendre la frustration, le manque, c'était aussi s'ouvrir la porte sur des choses belles?
Un peu comme un premier amour, un peu comme retrouver sa virginité et la crainte mêlée à l'excitation que ça procure, d'être neuve.
L'envie de découvrir, d'apprendre l'autre, avant de savoir son corps, ses mains et sa peau. C'est beau, non?
Evidemment, il faut être deux pour que ce désir là naisse...

Et si l'amour qui donne mal au ventre pouvait se passer de sexe, il resterait quoi? Des trucs à la Blanche Neige, avec des fleurs, des paroles jolies, du partage, oh oui, tiens, du partage.

Connaître le désir de l'autre, de son tout, et apprendre à s'aimer doucement, avant d'aimer le désir charnel.
Tiens, si je m'offrait ça pour mes 30 ans? Youpi.



"Je l'ai rêvé si fort, que les draps s'en souviennent"
Bah excuse moi bien, mais j'ai peur de comprendre et c'est un peu cochon, ton histoire, là.

9 commentaires:

Eve G. a dit…

Personnellement, "je l'ai rêvée si fort que les draps s'en souviennent" m'évoquent plus la scène très drôle et humiliante de Trainspotting -que je ne vais pas développer ici parce que je suis pas sur mon blog- consécutive à un gros bad trip si je me souviens bien.

Du coup j'ai toujours trouvé cette chanson absolument dégoutante.

Sinon mon romantisme est mort depuis bien longtemps alors je n'ai pas de phrases percutante sur le sujet.

(oué! merci de ton passage Eve! :)

Eve G. a dit…

*m'évoque c'est bien aussi.

Anna a dit…

Mais c'est grave cochon oui, tu veux dire !

Madame Kévin a dit…

Désirer la peau de l'autre parce qu'on l'aime c'est un des meilleurs trips que je connaisse.

Pétra a dit…

HA HA HA...
Oui ça c'est vraiment la phrase qui tue. Autant te dire que si le mec me sors ça en plein diner romantique, soit je lui crache mon kir royal au visage tellement je rigole, soit euh... Bah nan, je vois que ça comme réaction en fait.

As-tu lu notre TOP 5 spécial St Valentin ? Parce toi & nous on est raccord à mort et ça c'est beau.

Enfin moi j'dit ça.

Vive l'amour. Le vrai.
Celui dont les draps garderont une trace indélébile à vie. :-)

Bavardages et Medisances a dit…

@ Eve: hu hu hu. Mais c'est sale, cette scène, là!!! Et si, et si, ton romantisme dormait seulement? hein? tu y as déjà pensé à ça?? :-)

@ Anna: et la suite, c'est "Je dormais dans son corps ". Je te laisse deviner avec quoi il a sali les draps... C'est CUL.

@ Madame Kévin: oui, oui, oui. Et désirer sans savoir la peau de l'autre, je trouve ça encore mieux... :-)

@ Pétra: pour la St Valentin Glinglin, transmission intercosmique nettale de blasitude, je dirais. Et le kir: c'est péché de mélanger le champagne, tu sais, et encore plus de le recracher... Faut pas gâcher, elle disait, ma mamie!

Dgina a dit…

haha j'adore ta conclusion!

pour ma par, je ne me prive jamais des premières fois parce que c'est si bon d'avoir mal à la peau comme tu le dis si bien, sentir qu'on ne s'appartient plus, qu'on a un besoin avide, insatiable, que tout nous brûle de façon obscène - mais ca devient du en étant mariée (haha!!)

Elise de Prada a dit…

si je suis tout à fait d'accord avec toi, meme si je n'ai jamais ete une grande romantique( je comprend pour quoi ;-) ) mais oui c'est vrai que le sex facile tu le romantisme. Adieu amour platonique et romanesque!

Anonyme a dit…

Moi, cette phrase, elle m'a toujours fait penser à un adolescent qui a des réveils humides. Bref, entre le rire et le beurk, quoi! :)

Mais quoiqu'il en soit, ton blogue est bien cool! ;)